Isabelle Sabrié, compositions, créations
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Zon i Houé
Science Fiction, L'Arme d'Amour
Quand vos rêves viennent à vous...
A l'été 2000, j'ai écrit en quelques mois mon premier roman (roman d'anticipation ), ignorant que j'allais découvrir le méta-instrument pendant l'hiver 2004. Un méta-instrument à "élytres" qui m'évoque follement les carapaces de mes bioart ( êtres bio-artificiels ) à tentacules...
Deux semaines après avoir écrit les scènes ci-dessous, par une coïncidence étonnante en août 2000, un de mes cousins me parlait d'Alain Husson-Dumoutier et de sa peinture phono sensible...
Extraits de L'Arme d'Amour ( Editions Nicolas Philippe, 2002 )
"Ses tentacules s'agitaient délicieusement autour d'elle, jouant avec l'aimant de l'ordinateur dans une danse magnétique exubérante, imaginant des figures bleutées orangées qu'elle inventait au fur et à mesure en transformant le programme d'attraction de l'aimant, sur cette percussion africaine qu'elle aimait tant..." ( p 41 )
"Les écailles lumineuses colorées de ses tentacules brillaient dans la nuit, rouges, vertes et bleues, comme de longues guirlandes de vitraux éclairés de l'intérieur. Ses appendices tactiles frissonnaient délicatement à la surface des écailles, projetant de fines étincelles de lumière bleutée orangée en filaments qui s'évanouissaient dans l'air." ( p 67 )
"Ses tentacules bleutés-orangés changèrent de couleur, s'irisant de nuances rouges et jaunes qui stagnaient dans l'air avec insistance, semblant vouloir annuler la couleur première de ses pensées. Car elle avait entièrement programmé la couleur de ses tentacules en fonction de son être biologique. les couleurs suivaient les variations de ses taux hormonaux, des zones de son cerveau qui s'activaient avec le cheminement de sa pensée" ( p 95 )
" Et ces pinces-tentacules oranges, qui s'agitent continuellement, tu penserais spontanément que leurs mouvements sont arbitraires et ne dépendent d'aucune loi particulière, aucune organisation ?... ...Contrairement à toutes les apparences, elles obéissent à un rythme précis. Récurrent, très complexe. Quelque chose de comparable aux rythmes de la musique classique indienne : des cycles rythmiques qui reviennent parfois tous les 30 ou 40 temps... Les cycles sont si longs qu'on ne les perçoit presque plus. On croit entendre un rythme nouveau, alors qu'il s'agît du même qui se répète... Mais il est si complexe qu'il faut être extrêmement analytique pour s'en apercevoir... Ces pinces-tentacules travaillent dans une sorte de polyrythmie, plusieurs rythmes simultanés, avec des cycles très longs pour chacune des neuf pinces, simultanément..." ( p 109-110)
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