Isabelle Sabrié, l’esprit
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[mailto:isabelle.sabrie@free.fr]
Madame Dejean, mon "Maître" Mon “Maître”, un mot difficile à féminiser ! J’ai connu après 1993 une cruelle “traversée du désert”, dans une grande pauvreté matérielle. Ma dernière représentation sur une scène d’opéra avait pourtant obtenu à Nice un très beau succès dans le rôle périllissime de Zerbinetta ( Ariadne auf Naxos, Richard Strauss ) avec la belle Ariadne de Karen Huffstodt ( Nice Matin, critique de presse ). Mon premier enregistrement avec Emile Naoumoff au piano ( In Memoriam Lili Boulanger , chez Naxos) avait aussi rencontré une reconnaissance d’estime qui m’est chère. C’est pendant ce désert, en 1995, que Molière Athalys, mon agent lyrique d’alors, a organisé ma rencontre avec Madame Dejean, et je lui en garde une reconnaissance éternelle. Entre 1995 et 1996, Madame Dejean m'a donné des leçons de chant exceptionnelles, presque tous les jours durant la première année. Si j'avais auparavant réussi quelques concours internationaux de chant et connu le succès dans plusieurs premiers rôles, je ne m'estimais pas pour autant "achevée". L'art du chant dont je rêvais était loin d'être accompli. Ma voix n’était toujours pas complètement “sortie”, ni pour sa puissance ni pour ses possibilités de largeur, en plus de la longueur de sa tessiture ( trois octaves ). Madame Dejean, m'a montré le chemin vers les sons de mes rêves. Elle est celle qui a su et osé ouvrir une voix très longue, développant médium, grave, aigus et suraigus dans le même geste. L'architecture du son qui habite l'espace, le mouvement de l'air qui fait résonner les matières, la consistance fluide ou plus solide d'un son, l'équilibre mystérieux qui le régit comme des fondations invisibles maintiennent un monument, c'est l'art du chant que Madame Dejean m'a enseigné. Son inspiration de la conception du son et sa connaissance des philosophies extrême-orientales l'ont portée vers des sommets artistiques d'une fascinante modernité. Mon roman L'Arme d'Amour, inspiré par le pouvoir puissant des ondes invisibles (comme les ondes sonores), lui doit énormément. Au delà d'"un" maître du chant, son intelligence rare m'a ouvert des horizons qui continuent de fleurir. Elle est également pour moi une “mère” artistique et spirituelle. Je reste persuadée que l'équilibre sonore mystérieux qu'elle enseigne a augmenté mon intelligence. Isabelle Sabrié Page d’accueil - La Voix - Compositions - Esprit - Poésie Biographie - Critiques - Calendrier - Contact
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